Il faut se rêver ...
Du bruit dans l'Oeil
Breach est un groupe suédois qui, à ma connaissance a sorti 4 albums, dont le dernier en 2001. Pour situer, je dirais que leur musique ressemble, en gros, à du Fugazi hardcore, à du Converge pop-rock et pour un morceau particulièrement, Lost Crew ci-dessous, à du Franz Ferdinand dégéneré. Inutile de préciser que ça s'écoute FORT !
Donc ça c'est leur versant solaire, festif, limite ska-punk, tibidup tibidup, tellement ça pulse, tellement ça groove à mort ...
Le versant Fugazi, noise-rock, ça donne plutôt ça : Teeth out, un morceau qui vient, comme le précédent, du 4ème album, Kollapse.
Reste le côté hardcore sauvage, brutal, viking, saignant :
Ce morceau, Hell is my witness, avec ce son cradasse à souhait, vient de l'album Venom. Sur le même album, je vous recommande l'imparable Diablo !
Donc Breach n'existe plus, mais trois de ses musiciens ont sorti un album sous le nom de Terra Tenebrosa. Je ne l'ai pas encore écouté, mais les photos sont excellentes, alors voilà, photo maestro !
St-Vincent
Les mots qui s'étalent
dans toutes les chansons
faut se le dire
c'est un fantôme
n'y touche pas
brûlant d'arôme
regarde tout bas
l'air innocent de St-Vincent
On a maquillé
nos squelettes érodés
c'est bien plus pratique
mais l'un sans l'autre
le coeur n'ose pas
mais l'un dans l'autre
la vie va son va
effleurant le vent St-Vincent
On n'est pas nihiliste
c'est la rue qui dit tout ça
le prochain sur la liste
c'est toi tu me raconteras
Un p'tit coup de couteau
trois p'tites balles dans le dos
St-Vincent joue avec les mots
du wiskey ou d'la vodka
peu importe ça ira
je veux partir encore
Une fois passé
du côté d'la vie sage
plus rien à faire
mais quand tu gigotes
je chavire doucement
tu me ravigotes tant
et les yeux sanglants
Si t'es le talent
moi je serais l'envie
la froide lame
et si nos deux vies
s'éclairent un moment
dans une harmonie
je resserrerais les dents
Un p'tit coup de couteau
trois p'tites balles dans le dos
St-Vincent joue avec les mots
du wiskey ou d'la vodka
peu importe ça ira
je veux partir encore
Il cousait sa vie
si le temps vous en dit
rue des brouettes
mais les artistes
St-Vincent ça n'existe pas
mais la chanson va
Têtes Raides
dans toutes les chansons
faut se le dire
c'est un fantôme
n'y touche pas
brûlant d'arôme
regarde tout bas
l'air innocent de St-Vincent
On a maquillé
nos squelettes érodés
c'est bien plus pratique
mais l'un sans l'autre
le coeur n'ose pas
mais l'un dans l'autre
la vie va son va
effleurant le vent St-Vincent
On n'est pas nihiliste
c'est la rue qui dit tout ça
le prochain sur la liste
c'est toi tu me raconteras
Un p'tit coup de couteau
trois p'tites balles dans le dos
St-Vincent joue avec les mots
du wiskey ou d'la vodka
peu importe ça ira
je veux partir encore
Une fois passé
du côté d'la vie sage
plus rien à faire
mais quand tu gigotes
je chavire doucement
tu me ravigotes tant
et les yeux sanglants
Si t'es le talent
moi je serais l'envie
la froide lame
et si nos deux vies
s'éclairent un moment
dans une harmonie
je resserrerais les dents
Un p'tit coup de couteau
trois p'tites balles dans le dos
St-Vincent joue avec les mots
du wiskey ou d'la vodka
peu importe ça ira
je veux partir encore
Il cousait sa vie
si le temps vous en dit
rue des brouettes
mais les artistes
St-Vincent ça n'existe pas
mais la chanson va
Têtes Raides
Carla van de Puttelaar
Quelques photos que j'ai eu le bonheur de contempler au Château d'Eau de Toulouse en 2008.
Le site de Carla von de Puttelaar, c'est par ici : http://www.carlavandeputtelaar.com/
Sally Mann
On quitte l'univers du surf ! Ca commence bien, ça finit mal !
Son site, c'est par là : http://sallymann.com/selected-works
Joni Sternbach
Joni Sternbach utilise elle-aussi le ferrotype et l'ambrotype. Une de ses séries est consacrée aux surfeurs.
Craig Tuffin
Craig Tuffin utilise les techniques de l'ambrotype ou du tintype ( ferrotype ), deux techniques qui datent du début de la photographie. D'autres photos sont visibles sur son site : http://www.craigtuffin.com/?gallery=ambrotypes
Pan Pan
Une petite ritournelle étrangezoïdale et brinquebalante du grand Moondog, Here's to John Wesley Hardin :
John Wesley Hardin ? Qui cela fut-ce t-il donc? Eh bien, Hardin fut un des pires bad boys du Texas pendant l'après Guerre de Sécession. Né en 1853, il avait une douzaine de meutres au compteur à 17 ans, une trentaine à 25 lors de son arrestation, meutres au flingos s'il-vous-plaît, in a fuckin' Clint Eastwood stylee, ainsi qu'une ou deux rencontres avec le "justicier" Wild Bill Hickok. Bien-sûr, Hardin est réputé pour être ambidextre et d'une incroyable rapidité dans le maniement de son arme, le tout en étant manchot ( non ? si si ! ). Garçon nerveux, il aurait tiré à travers la cloison d'une auberge pour faire taire un type qui ronflait pendant son sommeil. Une autre anecdote raconte que pendant une de ses nombreuses cavales, il aurait exercé le métier d'instituteur remplaçant ( aucune perte répertoriée du côté des mômes ) ! A sa sortie de prison, Hardin a passé un examen de droit et est devenu "attorney", c'est-à-dire avocat. Ce qui ne l'a pas empêché de se faire descendre un an plus tard, en 1895, dans un saloon, alors qu'il jouait aux dés. Tout cela me rappelle Deadwood, excellentissime série que je vous recommande chaudement, bande de patates ! ( on y retrouve d'ailleurs le personnage de Wild Bill Hickok, ainsi que Calamity Jane, mais point de John Wesley )
Etonnant, ce titre de "Gentleman killer". L'affiche gonfle un peu le nombres de meutres d'Hardin, histoire de motiver ceux qui se sentent de taille à dessouder une telle gloire. |
Un ferrotype du "famous outlaw" |
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